A propos...

Vous aimez l'estampe et vous pensez avec chagrin que son étoile pâlit !  Ou avec bonheur que son éclat se ravive !

 

Alors ce site est fait pour vous.

 

Notre ambition en effet est de défendre les artistes qui travaillent aujourd'hui pour l'estampe et de faire connaître - car il s'agit de cela -  les graveurs et lithographes des siècles passés, hommes mais aussi femmes, dont l'oeuvre, faute de catalogue imprimé, est presque tombé dans l'oubli.


Artiste ?

Vous êtes artiste et vous pratiquez l'eau-forte, la lithographie, la pointe-sèche, ou toute autre technique ?

Nous pouvons annoncer, présenter, défendre  votre travail.

Amateur ?

Vous êtes amateur d'estampes et vous avez des estampes (eaux-fortes, bois gravés, lithographies, sérigraphies,  etc.) ?

Nous pouvons les présenter surtout si elles viennent d'artistes méconnus ou oubliés.


Dans les deux cas,  vous pouvez nous adresser des photos que nous nous ferons un plaisir de publier, des demandes que nous essayerons de satisfaire. Eau-forte, bois, litho-graphie,  linogravure…, tout nous intéresse, et tout doit apparaître.

Qui suis-je ?

Je suis un amateur d'estampes. Intéressé bien sûr par l'art sous toutes ces formes, j'aime particulièrement l'estampe.

J'aime les noirs veloutés de la lithographie

j'aime les contrastes rugueux du bois gravé,

j'aime le contact des papiers, la légèreté des japons ou la sonorité des vergés.

 

J'ai bien sûr des graveurs préférés, des périodes privilégiées.

J'aime tenir en main une estampe d'un graveur connu, mais je suis tout autant curieux des oeuvres de ces "petits" peintres graveurs, aquafortistes ou lithographes.

J’apprécie la gravure contemporaine, mal traitée, négligée, méprisée souvent, mais variée, riche, attachée à des savoir-faire anciens ou au contraire à des procédés radicalement nouveaux, tant les techniques évoluent.

Et je suis fasciné, à vrai dire, par ces innombrables artistes qui ont connu, en leur temps, du succès et ont fini dans les oubliettes de l’Histoire. Je m'émerveille de rencontrer encore des planches assez bien conservées, si fragiles pourtant, de ces gens passés de mode.

 

Au-delà de cet intérêt personnel et égoïste, la collecte et la conservation des oeuvres du temps passé, même de faible valeur, sert l'Histoire, et l'Histoire de l'art, même régional.

Dans cette époque de l'immédiateté, de la crainte du déracinement, de la vitesse, où le temps de la mémoire demande un effort auquel on se refuse, il ne peut pas être mauvais de recueillir, comme autant de fleurs séchées, les présences lointaines d'esprits disparus mais fraternels.

 

Philippe Brunel