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Dans la rue

Pour Baudelaire, on le sait,  « le beau est toujours bizarre ». Et il écrit dans Le Spleen de Paris : « Quelles bizarreries ne trouve-t-on pas dans une grande ville, quand on sait se promener et regarder ! » Il songeait aux « monstres innocents », aux fous et folles, aux marginaux de toujours. 

On peut ne pas le suivre jusque là.  

Dans la ville, dans la rue, saisi par l’oeil de l’appareil photographique, le banal peut parfois devenir cocasse, ou étrange, poétique même, plus souvent que bizarre.

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